Avant de se lancer dans l'ouverture d'un restaurant, il est important de choisir un statut juridique adapté. De cela dépendra votre imposition, le niveau de capital requis et le niveau de risque personnel que vous prendrez vis à vis de l'endettement de la structure.
1. Le statut de l’entreprise individuelle : un bon moyen pour tester une idée
L’entreprise individuelle est le statut juridique le plus simple à adopter pour un créateur. Les formalités sont réduites au minimum et les règles de fonctionnement sont extrêmement simplifiées.
2. Le statut de l’EURL, le bon choix pour commencer seul(e) avec l’idée de se développer
Le statut de l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) est une forme de société similaire à la SARL, mais elle n’est constituée que d’un seul associé et son fonctionnement est légèrement plus simple.
De nombreux avantages :
Responsabilité du dirigeant limitée aux montants de ses apports
Les patrimoines personnels et professionnels sont distingués
Le capital social est librement fixé
Soumis à l’impôt sur le revenu (mais possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés)
Permet une transition facile vers le statut de SARL
Mais également des inconvénients à prendre en compte :
Le gérant est obligatoirement soumis au régime des TNS (travailleurs non-salariés), jugé moins protecteur
3. La SARL, le statut plébiscité par les entrepreneurs Français
La SARL (Société à responsabilité limitée) est la forme juridique la plus adoptée en France. Elle concerne 57% des créations d’entreprise en 2014. Voici les raisons de son succès, et les points de vigilances à avoir.
Un statut sécurisant, adapté à de nombreux projets :
Le gérant ne bénéficie pas de l’assurance chômage s’il quitte son poste
4. Le statut de la SAS, un choix pertinent pour sa souplesse
Contrairement au système de cogérance en SARL, la direction d’une SAS (société par actions simplifiées) est assurée par un président unique, avec un lien hiérarchique direct sur le directeur général. Si vous souhaitez diriger seul(e) votre société, c’est le statut le plus adapté. De plus, la SAS est le statut juridique plébiscité par les jeunes créateurs pour sa souplesse en matière d’organisation, quand la SARL est plus rigide en terme réglementaire. Voici les avantages et inconvénients à prendre en compte avant de se lancer :
Les plus :
Le capital social librement fixé par les associés
La répartition des pouvoirs au sein de l’entreprise est libre, et non basée sur la part en capital détenu comme en SARL