Hubert Menne nous raconte l'histoire derrière l'utilisation de melba par l'institut de la providence de Ciney
L'Institut de la Providence de Ciney en Belgique propose une offre d'enseignement riche dans de nombreux secteurs : sciences, informatique, restauration... L'Institut permet également le choix de la formation en alternance.
Hubert Menne, responsable de la formation en restauration, nous a accordé un peu de temps pour nous expliquer comment il a réussi à standardiser la connaissance grâce à Melba. Découvrez son histoire !
Hubert Menne est responsable du programme restauration à l'Institut de la providence de Ciney en Belgique. Il y a de ça quelques années, il travaillait avec un programme de gestion des fiches techniques en DOS, qui devenait totalement obsolète.
En quittant l'institut, une de ses collègues a malheureusement fait crasher le logiciel. Résultat des courses : impossible d'accéder aux données.
Hubert s'est donc mis à la recherche d'un outil pour centraliser les fiches techniques pour les étudiants, mais aussi tout doucement arriver à une simplification des commandes. Après de nombreuses recherches, il est tombé sur Melba (FoodMeUp à l'époque), et a commencé à s'intéresser à l'outil pour voir si les fonctionnalités pouvaient répondre à son besoin.
Ce besoin, il est simple : structurer et hiérarchiser une information entre professeurs qui soit identique partout, pour qu'un étudiant puisse avoir la même information, peu importe l'enseignant. Le programme de cours ayant beaucoup évolué, les enseignants doivent davantage travailler les fiches techniques avec les étudiants, mais aussi travailler sur tout le côté administratif.
Pendant un cours, l'élève se balade sur les fiches techniques, qui ont été préalablement construites sur melba par l'enseignant, et va chercher l'information dont il a besoin.
Hubert aime beaucoup travailler sur la fonctionnalité d'ajout des allergènes avec ses élèves. Ensemble, ils essayent de comprendre pourquoi tel allergène est présent dans une recette, sans avoir accès aux ingrédients. Pour lui, il y a un vrai travail pédagogique, qu'il apprécie énormément.
Il travaille également sur des modèles incluant des plats du jour, afin de préparer des commandes. Une fois la commande préparée, les élèves impriment le bon de production et s'intéressent au bon d'économat. Dedans, ils recherchent ce qui est logique, et ce qui ne l'est pas, afin de chercher l'erreur des étudiants sur les fiches techniques et les rectifier avec eux.
Pour Hubert c'est important de digitaliser l'apprentissage, plutôt que d'utiliser des livres qui vont être abimés et dont les pages vont être déchirées au fil des années. Contrairement à un livre, l'information peut évoluer et être modifiée au jour le jour, en fonction des besoins des étudiants et des envies du professeur.
La prochaine étape pour Hubert est de configurer des droits utilisateurs sur melba afin de gérer finement ce que les étudiants peuvent ou ne peuvent pas faire sur l'application. Selon lui "le module est extrêmement bien pensé car il permet d'être certain que les fiches techniques seront conservées en l'état et d'avoir une bonne colonne vertébrale de base".
Certains élèves sont tellement convaincus de la simplicité et de l'utilité de la solution, que lorsqu'ils vont travailler en apprentissage chez un patron, ils présentent souvent l'outil et l'utilisation qui pourrait en être faite.
Hubert attend avec impatience la module de traçabilité, car l'agence pour la protection de la sécurité de la chaine alimentaire en Belgique est très précautionneuse. Lorsqu'il y a un problème chez eux, ils doivent ressortir les factures. Avec ce système de traçabilité, tout sera centralisé, et il n'y aura plus besoin d'aller rechercher dans un classeur une facture d'il y a deux mois.
Les relevés de températures vont aussi beaucoup leur simplifier la vie car quand ils sont contrôlés, ils doivent ressortir toutes ses informations. Il y a aussi une visée pédagogique là-dedans pour les étudiants car ils devront suivre ça et c'est important pour leur emploi futur de travailler sur ces aspects.
Lorsqu'il va en formation avec d'autres responsables de sections hôtelières, beaucoup cherchent des solutions similaires à melba car leurs fiches techniques ne sont pas disponibles en ligne, l'information n'est pas hiérarchisée, si un professeur est malade on ne sait pas ce qu'il y a à faire et comment le faire. La première fois qu'il a montré l'outil à un petit groupe de collègues, beaucoup l'ont contacté pour avoir plus d'informations.